Après l’anniversaire GNU

Le samedi 28 septembre dernier nous fêtions l’anniversaire de l’annonce du projet GNU : Fêtons les 30 ans de GNU à Aigues-Vives !

Dés le début de l’après-midi des participants nous ont rejoint à la salle des fêtes de Aigues-Vives, un petit village d’Ariège situé entre Mirepoix et Lavelanet. Certains participants, préalablement invités  par nos soins, étaient attendus tandis que d’autres ayant pris connaissance de l’évènement annoncé par le site Ariège News, sont venus durant l’après-midi.

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Fêtons les 30 ans de GNU à Aigues-Vives !

Dans un précédent billet, Le système GNU vous pouviez lire un bref historique du projet GNU, qui a donné naissance au mouvement des Logiciels libres et permis la création de très nombreuses distributions GNU/Linux.

Cette fois, j’ai le plaisir de vous annoncer un anniversaire hors du commun, les 30 ans de l’annonce de la création du projet GNU ! Et à cette occasion, l’organisation de notre première rencontre autour des Logiciels libres en Pays de Mirepoix, à Aigues-Vives (09600).

 

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Le logiciel libre en résumé

Le logiciel libre est défini par 4 libertés

  • liberté d’exécuter le programme pour tout les usages;
  • liberté d’étudier et d’adapter le programme;
  • liberté de distribuer le programme;
  • liberté de modifier le programme et de publier vos améliorations.

Les deux libertés pour les utilisateurs

Concrètement, ça se traduit comment ? L’utilisateur est surtout intéressé par la liberté qui permet d’exécuter (c’est à dire utiliser) le programme et celle qui permet de distribuer le programme (c’est à dire en faire des copies pour en faire profiter d’autres utilisateurs).

Exécuter le programme

Un logiciel libre peut être utilisé sur toute machine, pourvu qu’il aie été conçu pour tourner sur l’architecture de cette machine, et sans restriction d’utilisation.

Un logiciel non libre peut avoir de nombreuses restrictions en ce qui concerne ses possibilités d’exécution. il peut y avoir des verrous numériques (DRM, autrement dit, la Gestion des droits numériques) qui vont empêcher l’utilisation du programme si celui-ci n’a pas été validé sur un serveur distant. Il se peut donc que sans connexion à internet, un logiciel refuse tout simplement de se lancer. Parfois il arrive même que le verrou ne puisse plus être débloqué car la protection estime que le programme est une copie illicite.

Distribuer le programme

Distribuer un programme sans autorisation est de la contre-façon. Les peines encourues peuvent aller jusqu’à 300 000 € et 3 ans d’emprisonnement. Lorsque c’est effectué en bande organisée, par exemple au travers d’un réseau d’amis, cela peut aller jusqu’à 500 000 € et 5 ans de prison. C’est rarement le cas dans les faits, il est cependant intéressant de savoir ce que vous risquez en gravant ce logiciel non libre sans avoir payé pour obtenir le droit de l’utiliser. Vous avez l’autorisation de distribuer un logiciel libre.

Les deux libertés pour le développeur

Un développeur est souvent aussi un utilisateur. Le fait qu’il développe ou modifie des applications lui vaut de s’intéresser aussi aux deux autres libertés du logiciel libre.

Étudier et adapter le programme

Le code source d’un programme est l’équivalent de la recette de cuisine. À partir de la recette, le développeur fait le plat que les utilisateurs vont aimer (ou détester). Si on dispose de la recette, il est possible de l’étudier pour savoir comment un autre cuisinier a obtenu telle texture ou tel gout (étudier). Il aussi est possible de la modifier pour adapter le plat à notre gout.

Modifier le programme et publier vos améliorations

Cette liberté reprend en partie celle déjà décrite précédemment. Elle vous permet de publier vos adaptations sans que le cuisinier de la recette que vous avez modifiée vous poursuive en justice pour contre-façon ou plagiat.

Projet de site routier à la inforoute11.fr

J’ai découvert ce matin l’existence d’un site internet permettant de voir l’état des routes du département de l’Aude. Je me réjouis de cette nouvelle, cependant j’ai quelques remarques à émettre concernant le fonctionnement du site. Tout d’abord le site est en Flash. Chez Orditux, nous n’avons pas une profond sympathie pour Flash, non pas parce que la technologie est mauvaise mais parce qu’elle est principalement utilisée d’une manière inadapté rendant compliquée l’accessibilité des données.

Le site Inforoute11.fr pose quelques problèmes que nous allons voir ci-dessus et auxquels nous allons tenter de répondre en proposant une solution rapide, légère et accessible.

Même si Flash est présent sur la majorité des PC, il n’est pas présent partout. Il est inexistant sur les architectures de type ARM (pratiquement tous les téléphones et smartphones fonctionnent avec des processeurs ARM), il n’est pas non plus présent sur les derniers appareils de la compagnie Apple (iPhone, iPad). Pour résumer, le site est principalement inaccessible aux appareils mobiles, à part les netbooks dotés d’ une connexion par clef 3G. Ça le rend bien moins intéressant.

Regardons le format des données utilisées par l’application flash.

(je passe sur beaucoup de détails, le but étant de fournir un article abordable pas une documentation technique)

Après quelques recherches avec HttpFox afin de déterminer l’origine des données, je suis tombé sur un bloc d’informations problématiques dans le fichier chargé par l’application flash.

<point_xy><![CDATA[219.35;224.8]]></point_xy>

Ces coordonnées définissent la position d’un chantier pour pose de réseau AEP et EU sur la RD 104 (c’est la description fournie pour ce point dans le fichier chargé par l’application).

Comme vous pouvez le voir, les coordonnées X et Y (respectivement 219,35 et 224,8) ne sont pas des données géographiques. Ce sont des coordonnées d’un point sur une image, probablement l’image de la carte affichée dans l’application Flash. Nous avons donc ici une application de positionnement géographique qui n’utilise pas des coordonnées géographiques. C’est plutôt gênant, surtout à l’époque où les GPS sont communs.

Les coordonnées permettant de localiser les désagréments routiers sont inexploitables en dehors de l’application flash car elles sont fortement liées à cette application. Ce qui rend les données de l’application inutilisables dans une application tierce sans un traitement lourd. C’est la fin du parcours pour les données.

Nous allons voir par la suite comment faire une carte de l’état des routes de l’Aude avec des informations facilement exploitables dont la nature n’est pas modifiée. Pour ce faire nous utiliserons les données d’OpenStreetMap, une base de données mondiale de cartes que l’on peut facilement enrichir. Nous utiliserons aussi la bibliothèque javascript Openlayers qui permet d’ajouter des strates (layers) aux cartes OpenStreetMap, strates pouvant contenir des informations diverses et variées. En ce qui nous concerne, ce sera l’état des routes.

Le format des données que nous allons utiliser pour la strate correspondant à l’état des routes sera un banal fichier texte comportant la longitude, la latitude, un titre pour l’évènement, une description, ainsi que le nom de l’image qui sera dessinée sur la carte. La génération d’un tel ficher est triviale et ne nécessite pas de logiciel complexe. Idem pour le traitement des données contenues dans un tel fichier.

Voilà le résultat d’une petite demi-heure de travail : inforoute.

Le résultat nécessiterait des arrangements (et plus d’informations utiles), on obtient cependant un résultat déjà fort intéressant.

Cette solution présente beaucoup d’avantages par apport à la version flash :

  • Elle fonctionne sur toutes les machines équipées d’un navigateur internet;
  • Elle utilise des informations qui peuvent être facilement enrichies;
  • Elle apporte des informations facilement réutilisables et partageables;
  • Elle est peu onéreuse et l’utilisation des standards évite de multiplier les efforts.

Voilà pourquoi chez Orditux nous utilisons des standards ouverts : il est vraiment possible de partager des données à chaque fois que c’est nécessaire.

Les internautes paient aussi pour la télévision

Depuis plusieurs années l’État français se bat pour faire accepter une taxe ou une partie de taxe sur l’abonnement aux réseaux Internet. En 2009, la taxe Copé, taxe sur les opérateurs télécom est instaurée pour compenser une perte de revenu : les chaînes publiques de télévision diffuseraient de moins en moins de publicité. Mais cette taxe n’était pas reconnue légale par l’Europe.

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