Chiffrer avec Cryptsetup sous Linux

Récemment je me suis mise au chiffrement

Premier chiffrement à faire

Chiffrer une installation Linux avec un dual-boot Windows

Les étapes:

  • Partitionner l’espace disque avec un live Linux, à l’aide de Gparted.
  • Installer Windows sur une partie de l’espace, au début du disque de stockage (il peut être chiffré plus tard avec bitlocker, depuis le système en fonctionnement).
  • Suivre cette documentation:

https://gist.github.com/luispabon/db2c9e5f6cc73bb37812a19a40e137bc

On peut y remarquer cette partie:

sudo cryptsetup luksOpen /dev/nvme0n1p5 cryptdrive

Ici, le terme «cryptdrive» à la fin de la ligne de commande est personnalisable : il correspond au nom de l’espace chiffré tel qu’il se présentera une fois «monté» sur /dev/mapper.

Pourquoi personnaliser le nom du volume chiffré peut être important : quand on aura besoin, de copier des données depuis ou vers un autre support de stockage, chiffré de la même manière, cela permettra au système de les reconnaître et de les distinguer les uns par rapport aux autres.

Second chiffrement à faire

Chiffrer un périphérique de stockage pour des sauvegardes

Cette fois, je propose un autre tutoriel, chez Connect-IT cette fois: https://www.it-connect.fr/creer-une-cle-usb-chiffree-via-luks-avec-cryptsetup/.

Et on peut remarquer, que cette fois l’auteur du tutoriel a utilisé un nom différent dans la ligne de commande que j’ai citée au paragraphe précédent:

cryptsetup luksOpen /dev/sdc1 usbkey1

Pour ma part, j’ai utilisé un disque dur 2,5″ de réforme de 750 Go, installé dans un boitier USB (ce qui le transforme en disque dur externe) et que j’ai formatté avec Gparted avant de passer à la suite. Le volume a été repéré par la commande lsblk sous le nom sdd1, et j’ai nommé le volume à chiffrer usbdisk1. (Pourquoi pas ?)

cryptsetup luksOpen /dev/sdd1 usbdisk1

Quand on tente de monter ou démonter le volume chiffré depuis un gestionnaire de fichiers graphique, selon l’environnement et le gestionnaire de fichier utilisé, cela peut échouer, avec un message d’erreur. En ce cas c’est une question d’autorisation avec PolicyKit. Il faut alors soit le configurer, soit passer en ligne de commande, ou tenter de changer de gestionnaire de fichiers. (Ex: Thunar, Nautilus… )

Une fois la ou les sous-volumes créés dans l’espace chiffré, on peut connecter le périphérique externe à l’ordinateur dont on veut sauvegarder les fichiers (qu’il soit chiffré ou pas), et initier la copie à l’aide d’un outil adapté.

Je pense prochainement essayer zulyCrypt à la place de rsync en lignes de commandes.

Pour le chiffrement, cette documentation, qui se base sur le système de fichiers BTRFS pour la création des partitions (volumes), semble également intéressante:  https://blog.flozz.fr/2022/06/11/guide-installation-ubuntu-dans-partition-btrfs-chiffree.

 

Comment traduire une application

Source de l’article, intégralement copié:

http://pclinuxos-fr.org/2011/01/15/howto-translate-ou-comment-traduire-une-application

Ce tutoriel est une traduction de celui rédigé par Pinoc, sur le forum de PCLinuxOS. Il s’applique aux paquets RPM, et peut aussi être transposé à d’autres formats de paquet, selon votre distribution.

Pinoc commence ainsi:
Peut-être pouvons-nous utiliser ce post (Howto translate) pour recueillir, mettre à jour, ou modifier toutes informations utiles nécessaires aux traductions.

Plus d’informations sur les commandes ci-dessous peuvent être trouvées à l’aide de la konsole (ou un autre terminal) ‘man <commande>’ (<où > commande peut être tr / min, msgfmt, etc) et bien sûr il y a aussi Google…

Supposons que nous nous penchions sur l’application Synaptic (ceci est aussi vrai pour n’importe quelle autre application) et que nous nous intéressions à la locale « fr » (où « fr » correspond au français tout comme « de » correspond à l’allemand et « it » à l’italien, etc… disons génériquement « <yy> »). Les informations relatives à la langue, à l’intérieur d’un paquetage rpm, sont contenues dans les fichiers « mo » qui sont habituellement stockés sous /usr/share/locale/<yy>/LC_MESSAGES/.

Les fichiers « mo » sont les versions compilées des fichiers éditables « po », aussi les fichiers « po » sont ceux où la traduction est en fait réalisée. Quand vous avez fini de traduire le fichier « po » et que vous l’avez converti en un fichier « mo », ce fichier « mo » devra être proposé aux packagers de PCLinuxOS pour être inclus dans un paquet rpm lors de sa prochaine mise à jour.

Comment traduire / éditer les fichiers po

Tout d’abord installez, via Synaptic, l’application « poedit » qui est un excellent outil de traduction.

Lancez Poedit:

  • Sous « Catalogue », vous trouvez une entrée qui permet de « traduire automatiquement » mais je n’ai jamais essayé.
  • Assurez-vous de vérifier dans: Catalogue -> Configuration -> Onglet Informations que vous avez spécifié un nom de projet valide et la version, sinon vous ne pouvez pas enregistrer votre travail de traduction.
  • Veuillez également compléter les autres champs, en particulier « Jeu de carectères: iso-8859-15 » et « Jeu de caractères du code Source: utf-8 ».
Comment convertir un fichier « mo » <–> en fichier « po »

Pour convertir un fichier « mo » en un fichier éditable « po », il suffit d’utiliser la commande suivante:

msgunfmt synaptic.mo -o synaptic.po

Et inversement, pour convertir le fichier éditable « po » en un fichier « mo », la commande sera:

msgfmt synaptic.po -o synaptic.mo
liste Howto / extraire les fichiers mo

a) à partir d’un paquetage rpm/deb

Pour voir quels fichiers de langue sont déjà disponibles à l’intérieur d’un paquetage rpm, faites la commande suivante :

rpm -qlp <chemin complet vers>/synaptic-0.57.2-20pclos2007.i586.rpm | grep synaptic.mo

Ou utilisez la même commande sans « | grep synaptic.mo », simplement pour lister le contenu de l’archive rpm.

D’autres infos utiles peuvent être obtenus avec la commande :

rpm -qip <chemin complet vers>/synaptic-0.57.2-20pclos2007.i586.rpm

Pour extraire les fichiers d’une archive, copiez l’archive dans un nouveau dossier vide, puis dans ce nouveau dossier, utilisez la commande:

rpm2cpio synaptic-0.57.2-20pclos2007.i586.rpm | cpio -idmv

Si vous trouvez quelque chose d’intéressant à l’intérieur d’une archive deb, utilisez la commande:

xv <quelquechose>.deb

b) à partir de scripts bash

Par exemple à partir du script « update-notifier  » (remplacer update-notifier par le nom du script que vous voulez traduire), allez dans votre répertoire home (commande: cd ~) et entrez:

bash --dump-po-strings /usr/bin/update-notifier | xgettext -L PO -o ~/update-notifier.pot -

Ensuite, entrez la commande:

msginit -l fr -i ~/update-notifier.pot -o ~/fr.po

Cet exemple est pour l’extraction des informations en langue française (fr), (changez « fr » par le code iso de la locale sur laquelle vous voulez travailler). Informations complémentaires: Localizing Bash scripts

Note: vous devez insérer le signe dollar ($) devant chaque entrée de texte dans votre script bash pour que la commande ‘bash –dump-po-strings’, tel ci dessus, reconnaisse la chaine de traduction par exemple :

zenity --error --text=$"Please run this script as root.\n\nExiting..."
Modifier un fichier PO (par exemple pour GetOpenOffice)

Ouvrez le fichier « po » avec poedit, aller au menu « Catalogue > Paramètres », onglet « Info Projet » : dans le champ « Nom du projet et version » insérez: « GetOpenOffice 0.6 », insérez votre langue et le pays et dans la rubrique « charset code source »: utf-8. Vous devez compléter ces champs sinon vous ne pourrez pas enregistrer le fichier modifié !

Localisation d’infos sur le web

Traduction : mypclinuxos , Ubuntu-Launchpad, firefox-addon, le ‘KlipOQuery ‘-panelapplet peut être installé via Synaptic et transférera le contenu du presse-papier au service de traduction sélectionné. KDE / Gnome: kde-l10n, gnome-i18n, kde-i18n, KDE-Localization

Locales: Locales, ISO_639

Si vous connaissez d’autres outils utiles, des applications, liens, tours de magie, ou que ce soit d’autre, alors s’il vous plait faites le nous savoir afin que nous puissions l’ajouter ici.

En espérant que cela vous aide, bonne chance,

Pinoc

Créer une ancre sans plugin avec WordPress

Source et cible

Vous écrivez un article. Et vous voulez placer un renvoi depuis une partie du texte vers une autre partie de votre texte. ⌨️ Vous allez créer une ancre en plaçant un petit code aux endroits voulus.

Pour la créer cette ancre vous pouvez utiliser un code depuis le texte qui source du renvoi et une ancre ⚓ dans la section cible du contenu de votre joli blog ! 😊

D’abord, le code qui permettra de faire le renvoi. Disons que vous écrivez un tutoriel. Par exemple,

<a href="#grub">Installation du chargeur de démarrage</a>

puis l’ancre: ⚓

<a name="grub"></a>
<h4>Installation du chargeur de démarrage</h4>

Ensuite  rendez-vous à la section →

<a href="#grub">Installation du chargeur de démarrage</a>

quelques lignes plus bas. 🤔

L’exemple présenté est tiré de cette page : http://pclinuxos-fr.org/2010/10/23/installer-pclinuxos-2010

Si chemin faisant vous voulez mettre du texte en gras, mettez-le autour du texte visible, à l’intérieur des balises “<a href” …

Je vous propose de découvrir plus de méthodes pour créer des ancres et des exemples + des avantages et inconvénients autour de l’utilisation des ancres dans vos textes avec un article chez Kinsta.com.

Votre WordPress en multisite

Installer WordPress pour en faire un multisite

Quand on veut un blog, on installe WordPress. Quand on veut un site, on installe WordPress. Un simple réglage permet de choisir entre l’un ou l’autre. Et quand on veut un site avec 5 ou 6 pages, un blog, une e-boutique, et des versions en différentes langues, on veut un multisite.

Par exemple, Citrotux.org est mon premier multisite. Il m’a servi à faire des tests surtout au début, et par la suite j’y ai ajouté des sous-sites précédemment installés ailleurs.

Multisites Citrotux

 

Pour parcourir un chemin de mille lieues commençons par faire un site !

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Installation Windows 10 + Linux avec USB et Grub2

En préambule, cet article s’adresse à des utilisateurs curieux ou moyennement avancés.

Préparer une installation Windows depuis GNU/Linux

Que faire quand on n’a pas de DVD assez gros pour des images disque de plus de 5 Go ? Et si en plus on n’a pas de système Windows sous la main et qu’on ne peut pas utiliser les méthodes les plus souvent trouvées sur Internet ? 😮 Réponse : on démarre l’installation avec Grub2. 😀

Boitier USB pour HDD ou SSD

Boitier USB pour HDD ou SSD

En prime on pourra aussi préparer notre périphérique pour démarrer des distributions Linux ! 😎 ❤️

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Mettre à jour WordPress : les sauvegardes

WordPress, est le CMS le plus utilisé dans le monde, selon les stats fournies par leurs éditeurs. Voici la méthode que j’utilise pour mettre à jour quelques installations.

Wordpress.com

Si vous préférez déléguer la maintenance de votre site internet WordPress pour mieux vous consacrer à votre communication et votre cœur de métier, contactez-nous.

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Configurer prelink intelligemment

Prelink est un programme en ligne de commande disponible dans les dépôts de la plupart des distributions GNU/Linux. Il a pour rôle de permettre à l’administrateur du système de prélier les bibliothèque des applications installées de sorte à leur permettre de démarrer plus rapidement lorsqu’on lance le programme d’une de ces applications.

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