Installer WordPress pour en faire un multisite
Quand on veut un blog, on installe WordPress. Quand on veut un site, on installe WordPress. Un simple réglage permet de choisir entre l’un ou l’autre. Et quand on veut un site avec 5 ou 6 pages, un blog, une e-boutique, et des versions en différentes langues, on veut un multisite.
Par exemple, Citrotux.org est mon premier multisite. Il m’a servi à faire des tests surtout au début, et par la suite j’y ai ajouté des sous-sites précédemment installés ailleurs.
Pour parcourir un chemin de mille lieues commençons par faire un site !
Faire un multisite ça se fait en deux temps. Tout d’abord faites votre installation normale comme indiqué dans la documentation officielle : Installer WordPress sur son hébergement
Si vous n’en êtes pas là, commencez au tout début, ici : https://wpfr.net/guide-demarrage-debutants/
Une fois l’installation de base réalisée, allez chercher votre café ou votre thé puis revenez sur votre client FTP pour éditer le fichier wp-config.php et ajoutez une ligne contenant:
define('WP_ALLOW_MULTISITE', true);
avant la ligne:
/* C'est tout, ne touchez pas à ce qui suit ! Bon blogging ! */
Une fois que c’est fait et que vous avez sauvegardé votre modification, renvoyez le fichier modifié à la racine du site et retournez dans le tableau de bord de votre installation.
En bas de la section « Outils » vous trouverez une nouvelle section nommée “réseau”. Une fois que vous l’aurez affichée vous verrez d’abord ce texte:
Créer un réseau de sites WordPress Attention : Veuillez désactiver vos extensions avant la mise en place de votre réseau de sites.
Une fois le réseau créé, vous pourrez réactiver vos extensions.
Il est possible de créer un réseau de sites WordPress depuis la version 3.0. En plus d’un nom de domaine, vous aurez besoin d’un espace chez un hébergeur.
Le choix de l’hébergeur doit être fait avec soin. Certains sont très peu cher. Le service fourni est en rapport avec le prix. Il y a plusieurs types d’hébergements, les hébergements mutualisés (les moins chers), les hébergements dédiés (les prix sont élevés et il faut aussi installer son serveur et le paramétrer soi-même, ou le faire faire par un technicien).
Et enfin, il existe un type d’hébergement intermédiaire entre les deux formules avec serveurs préinstallés sur de petites instances. Chez certains hébergeurs ces petites instances sont modulaires en fonction du besoin, et donc aussi en coût.
En clair, ce sont des serveurs virtuels de taille modulaire : en espace disque, en puissance processeur et mémoire. La puissance requise est proportionnelle aux nombres de visiteurs.
C’est un détail intéressant, parce que si vous savez par avance qu’un article que vous allez publier génèrera un traffic supplémentaire important, il sera intéressant de pouvoir redimensionner le service à la volée quelques jours avant publication pour un coût modique.
La dépense supplémentaire de quelques euros permettra de maintenir une bonne qualité de service et d’accès pour vos visiteurs.
Pour tester une installation de multisite en local sous Linux
L’astuce en local, sous Linux, est d’insérer son nom de domaine (fictif) et ses sous-domaines dans le fichier /etc/hosts. Par exemple:
127.0.0.1 localhost.localdomain localhost
127.0.0.1 stargate.com
127.0.0.1 blog-test.stargate.com
127.0.0.1 alice.stargate.com
J’ai choisi WordPress il y a un peu plus de 15 ans pour ses qualités de souplesse et d’accessibilité native. Depuis, j’ai créé plusieurs sites ou multisites et accompagné des petites entreprises lors de leur démarrage.